Assises de la mobilité en septembre, loi d’orientation des mobilités au premier semestre 2018. En attendant, c’est la pause : l’Etat ne lancera pas de grand projet tant que la loi ne sera pas adoptée, loi qui offrira une programmation précise, année par année. Un conseil d’orientation des infrastructures de transport réunissant toutes les parties prenantes surveillera la mise en place de cette programmation auprès de la ministre des Transports. Mais déjà, dès le 17 juillet, sera lancée la conférence nationale des territoires, où le sujet des mobilités sera abordé. Emmanuel Macron a annoncé le programme, à Rennes, le 1er juillet, en inaugurant en fin d’après-midi la LGV Bretagne, à la veille de l’ouverture des deux nouvelles lignes, pour Rennes d’un côté, Bordeaux de l’autre.
Rien ne sera donc décidé des investissements à venir avant la loi. Mais on sait dans quel état d’esprit Elisabeth Borne, chargée de piloter ce chantier, va devoir travailler. On ne peut pas tout faire. Financièrement, l’audit de la Cour des comptes vient de tomber à point nommé pour le rappeler. Et, surtout, la grande priorité, c’est la rénovation des réseaux de transports : ferroviaires, routiers, fluviaux. Il va falloir, comme l’a dit le président de la République, renoncer au « plaisir coupable des inaugurations ». Plaisir auquel il s’est livré doublement samedi dernier, d’une part en célébrant la dernière réalisation, de l’autre en expliquant que désormais on allait faire autrement.
On ne peut être surpris du tournant. Le président de la République a reconnu qu’il n’avait pas pris part aux deux nouvelles LGV. On ajoutera qu’il n’est pas l’auteur du grand tournant. On ne va pas retracer une nouvelle fois l’his
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